vendredi 4 décembre 2015

Les Terribles Légendes des 7 Fashion faux-pas - Chapitre 1-


Certains mythes sont sans âge, on les entend enfants, et adultes, ils nous hantent encore. L'histoire que nous allons raconter est de ceux-là.




Il était une fois, bien avant que naisse le grand-père de ton grand-père, dans une cité sombre et dangereuse où régnaient le crime et le mauvais goût, Cynthia, une étudiante comme une autre, à cette différence près qu'elle avait un goût peut être trop prononcé pour la fête et la musique techno. Et, alors qu'elle arpentait d'un pas vif les rues malfamées où s'attardait encore un léger brouillard, elle était loin de se douter que ses goûts malheureux allaient causer sa perte.

Quelques heures avant le début d'une fête où on attendait sa présence, elle atteignit enfin son appartement. À peine la porte d'entrée franchie, elle se précipita dans la salle de bain. Se sachant déjà en retard dans l’exécution de son rituel Pré-Party, consistant principalement à se maquiller (à ne surtout  pas confondre avec son rituel Post-Party, consistant principalement à avoir mal aux cheveux).

Une heure plus tard, son maquillage en place, elle contempla son reflet, et, l'espace d'un instant, elle fut déçue par ce qu'elle vit. Décidant d'ignorer ce sentiment pour le moins inhabituel, elle gagna son dressing pour y enfiler sa tenue parfaite, celle qui était sûre de faire disparaître ce sentiment désagréable (et trouver une telle tenue lui prit encore deux heures). Satisfaite, Cynthia se résolut à partir, non sans jeter un dernier coup d’œil dans le miroir, histoire de dissiper son appréhension. Seulement, rien à faire, l'image de son reflet ne la satisfaisait pas. Évidemment, elle était belle. Son teint était parfait, sa bouche pulpeuse et sa robe sublime. Que pouvait-il bien lui manquer? Ce n'est qu'après plusieurs minutes que quelque chose la frappa. Les yeux bleus qui la fixaient de l'autre côté du miroir, ces yeux, si vitreux et ternes, c’était eux les fautifs !

Cynthia manquait de temps, et plutôt que de se remaquiller intégralement, elle se contenta d'appliquer une deuxième couche de mascara sur ses cils.Poussée par une soudaine intuition, elle décida d'en appliquer également sous les yeux, espérant ainsi leur donner l'intensité qui leur manquait. Son mascara en place elle se redressa, fixa son reflet et cligna des yeux trois fois.



Une fois. Elle sourit.
Deux fois. Elle se trouvait magnifique.
Trois fois. Elle cria, face à la créature qui venait d'apparaître.






Le monstre emprisonné dans la glace avait une apparence féminine, mais ses cheveux étaient pareils à des grands serpents dont les têtes étaient autant d'yeux vitreux et cernés, aux cils inférieurs bien trop longs et trop noirs.
 - Bonsoir Cynthia, salua le monstre, d'une voix étrangement douce et dangereuse à la fois.Cynthia ne répondit pas, ne parvenant pas encore tout à fait à croire qu'une telle chose ait pu apparaître aussi soudainement dans le miroir de sa propre salle de bain.
- Qui êtes-vous? Que faites-vous ici. s'écria-t-elle finalement, malgré la peur qui la tenaillait. 
- Dans le milieu, on m'appelle Le Recruteur. Désolée de te dire ça, mais en mettant du mascara sur les cils de tes paupières inférieures, tu as signé un pacte avec les forces des ténèbres et maintenant tes yeux... m'appartiennent! 

Alors qu'elle parlait, Cynthia regardait avec horreur 2 nouveaux serpents pousser sur la tête du Recruteur. Serpents, qui (elle s'en rendit compte avec un sursaut d'effroi), étaient dotés d'yeux bleus de la couleur exacte de ses iris. Elle approcha une main tremblante de sa joue où elle sentit un liquide visqueux couler sous ses yeux. Jetant un regard sur ses doigts, elle vit qu'ils étaient couvertes d'une sorte de sang noir. Elle n'eut pas de temps de réagir car aussitôt, la femme du miroir reprit:





- J’espère que tu aimes ta nouvelle apparence, car tu ne pourras en changer de ta misérable vie! Oh, aurais-je oublié de préciser que ton âme m'appartient également?  
Elle éclata de rire. 
- Enfin, elle ne devrait pas trop te manquer!
Et elle disparut de la glace dans un grand éclat de rire, laissant derrière elle l'image désormais terrifiante de Cynthia.








lundi 23 novembre 2015

État d'alerte: vigilance constante.

 

 

-MESSAGE D'ALERTE-

 


Avis aux Fashionistas ! 

Suite aux arrestations massives de Bimbos, ces dernières se font plus prudentes et essayent de dissimuler leur identité. Cependant leurs ruses sont souvent grossières et facilement démasquables pour qui dispose d'un minimum de bon goût. 
Le gouvernement encourage toute délation et met à la disposition de chaque citoyenne corduliste un exemplaire de ce guide visant à déceler les artifices dont elles usent.

Votre vigilance est indispensable pour purger notre Belle Capitale de la milice Bimboiste. 

Cristina bénisse votre dressing !  





Ce guide est distribué chez tous les coiffeurs.




 

approuvé par le culte corduliste.

 

mardi 17 novembre 2015

Spécial Investigation : Le Quotidien de la Police de la Mode



 

 

   Il n'est que 4h53 lorsqu'une sirène stridente résonne à travers les quartiers de la Police de la Mode, réveillant dans un seul et même sursaut les agents spéciaux qui y dormaient. Avec des gestes rendus vifs et précis par l'habitude, Adriana, Capitaine des opérations, se dirige vers le poste de commande et établit la communication avec le Ministère de la Mode, le tout avant même que ses soldats aient eu le temps d'enfiler leurs créoles.




- Très bien, mon Général, acquiesce-t-elle en notant les détails transmis par son supérieur via le moniteur.
- Nous comptons sur vous, Capitaine. Cristina bénisse votre dressing.
- Cristina bénisse votre dressing, mon Général.

Adriana salue, puis coupe la communication, laissant l'image du général disparaître de l'écran dans une nuée de paillettes. Elle se tourne vers son unité, composée de douze jeunes femmes. Entraînées à gérer les crises et les états d'urgence vestimentaire, elles se tiennent actuellement au garde-à-vous, devant des lits faits au carré, et attendent les instructions de leur chef.

Cette dernière jette un coup d’œil à sa montre, puis éteint la sirène qui n'avait pas cessé de retentir dans le baraquement.
 - Une minute et 23 secondes, mesdames, constate-t-elle en passant devant le rang serré   formé par son équipe. BERTHA, travaillez-moi ce teint !!! s'exclame-t-elle soudainement en se tournant vers la fautive. Nous avons perdu assez de temps comme ça. L'information vient de tomber : une Bimbo a été aperçue salissant les rue de notre belle Capitale, en y portant un collier et des boucles d'oreilles assortis et... du fard à paupière bleu ciel !
Un frisson d'effroi s'empare de la brigade d'élite alors que les mots du capitaine s'abattent dans un silence assourdissant. Les soldats s'efforcent de rester stoïques, mais il existe des abominations auxquelles on ne s'habitue jamais. L'équipe se met en route sans plus tarder, embarquant dans le véhicule que le gouvernement a mis à sa disposition - le modèle Camions de Pompiers d'une Mini Cooper - et fonce, lumière et sirènes hurlantes, vers le quartier où a été aperçue la présumée Bimbo.





 Une fois sur place, l'affaire est réglée en quelques minutes à peine. La Bimbo, facilement identifiable, est interpelée en pleine rue. Quand elle comprend ce qui lui arrive, elle tente de fuir, mais il est trop tard : deux des soldats lui passent les menottes-créoles, tandis que son sac à main est fouillé sous l’œil sévère du Capitaine. Le bilan est lourd : du rouge à lèvres rose fluo, un agenda à fleurs, une paire de leggins... Assez pour la faire plonger. Alors que la coupable est conduite au Bureau des Crimes de la Mode pour un interrogatoire plus poussé, le Capitaine reçoit un autre appel de son Général, lui signalant un autre attentat au bon goût dans la Capitale. Et dire que la journée ne fait que commencer...









 Et pour vous chers téléspectateurs, les archives secrètes des forces spéciales:









mardi 10 novembre 2015

Rideau Hippie I - the Flower Knight Rises -

 

 

 Le temps a passé, les cheveux ont poussé. Kévin n'était plus, ses disciples le connaissaient déjà sous son nom de monarque - Tyrannique Rideau Hippie I.

 

 



usurpateur soviétique



Son vêtement iconique avait peu peu à voir avec le rideau qu'il avait un jour été : des franges et des manches avaient été ajoutées, et notre tyran devenu grand le portait comme une robe et non plus comme une cape.
Cependant, il n'avait rien perdu de sa superbe, coiffé d'une couronne de marguerites qu'il avait réalisée lui-même des années plus tôt, sur les bancs de l'école qui fit de lui un rêveur : Le Très Strict Pensionnat Militaire Charles De Gaulle.



Camus usurpateur soviétique
Rituel d'immortalité pour marguerites.


 À 16 ans, il trouva, presque par hasard, ce qui allait devenir son Légendaire Gilet en Moumoute, connu à travers le monde pour sa capacité à ne tenir chaud qu'au torse de celui qui le porte, et à le faire passer pour un crétin sans goût au passage. Il devait rendre visite à sa grand-tante, mais choisit pour ce faire un moment tout à fait inapproprié (l'heure de Questions pour un Champion). Malgré ses évidentes bonnes intentions, sa tante jugea sévèrement l'adolescent, et elle l'enferma, pour le punir (et avoir la paix), dans son vieux placard à manteaux. Triste et apeuré, il trouva un grand réconfort dans le contact doux et rassurant d'une doudoune en mouton, qu'il s'empressa d'enfiler pour conjurer sa peine. Une heure plus tard, sa geôlière vint le libérer, mais à peine la porte fut-elle entrouverte qu'il en sortit comme un éclair, fuyant cette sorcière, courant vers la porte d'entrée, le précieux vêtement toujours sur le dos.Après ça, il ne devait plus jamais revoir sa grand-tante ou quitter sa doudoune. Et il était satisfait de cet état des choses.



Ce que la plupart des gens ignorent sur Rideau Hippie et ses Lunettes À La Yoko Ono, c'est qu'elles ont un jour réellement appartenu à Yoko Ono.

 

 

 

Camus usurpateur soviétiqueAlors qu'il se promenait nonchalamment sur la plage de Perpette-les-Alouettes-sur-Mer, il aperçut au loin un jeune couple, chevelu et heureux, se diriger vers l'eau glacée en laissant derrière lui deux serviettes à motif fleuri et un grand panier en osier. Immanquablement attiré par tant de mauvais goût, Tyrannique Rideau Hippie I dévia de sa trajectoire afin de se rapprocher de ces seuls objets visibles sur la plage déserte. Arrivant à la hauteur du panier, une petite paire de lunettes aux verres ronds et roses attira son attention. Elles trônaient, sublimes, sur un livre dont il ne vit pas le titre au premier abord. Accablé par la tentation de dérober les dites lunettes, il jeta un furtif coup d’œil au couple. Occupés à faire l'hélicoptère avec leur long cheveux mouillés, ils ne l'avaient pas remarqué. Il hésita un instant, partagé. 
Ses derniers scrupules le quittèrent cependant lorsqu'il déchiffra le nom de l'auteur du livre : Marc Lévy. Dégoutté, il s'empara des lunettes et s'enfuit en courant. C'était trop de mauvais goût, même pour lui.
C'est ainsi que Tyrannique Rideau Hippie compléta sa panoplie par le vol de ses fameuses Lunettes À La Yoko Ono.
La légende dit que trois jours plus tard, John Lennon fut assassiné. Un tueur à gage aurait été engagé par sa femme, qui l'accusait d'avoir volé ses lunettes rondes. Mais ces deux            événements sont évidemment sans rapport.






Camus Usurpateur sovietique




                                                                         



Approuvé par le tyrannique Gouvernement Hippie



jeudi 5 novembre 2015

Secrets d'Histoire





 Très chers Cordulistes!

 Notre déesse Cristina nous a fait l'honneur de nous faire parvenir de VÉRITABLES images d'archives personnelles. Des photos inédites dont L'AUTHENTICITÉ n'est évidemment pas à remettre en question. Que Cristina bénisse votre Dressing.


Couverture toute en humilité.




Cordulistes victorieuses de l'informe Leggins 1er



Le célèbre appel aux  fashionistas 



Comment douter de l'authenticité de ce cliché?




Sauvetage lors d'un attentat au Leggins




Cristina: Le premier Talon sur la Lune





Image de propagande à la gloire de Cristina.





La cène, telle que tout le Monde s'en rappelle.

La vie de Cristina est faite de victoires, de grands combats iconiques et épiques. Elle a bâti le monde que nous connaissons aujourd'hui, où le mauvais goût est vaincu et où les créoles rayonnent à travers le monde.






Approuvé par le culte corduliste.